Blog culture, lecture divertissement. Cinéma,théâtre,spectacles, livres,expositions,photos contemporaines et autres....Nous avons vu, lu, entendu,aimé...ou pas.
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vendredi 31 décembre 2010
Conversations avec moi-même de Nelson Mandela****
Toute sa vie, Nelson Mandela a écrit, souvent dans des petits cahiers. A son arrivée à Johannesbourg, lui le garçon des plaines, avait tant de choses à apprendre, à comprendre. Et puis, peut-être préssentait-il qu'il aurait un destin hors-nome, mais il gardait tout. A Robben Island, il a beaucoup travaillé et beaucoup écrit, notamment des lettres, dont certaines ont été conservées par la prison. Bien sûr, Mandela est un grand homme par sa capacité de résistance pacifique (même si à ses débuts, il a été l'un des leaders de la branche armée de l'ANC) et par tout ce qu'il a réalisé et incarné. Mais ce recueil, réalisé par une équipe d'archivistes et de chercheurs et pour lequel Mandela a donné son accord, nous permet surtout de nous approcher au plus près de l'homme et pas seulement du personnage public. On y suit son cheminement intellectuel et politique, on y découvre ses relations avec ses proches, les liens fraternels qu'il a tissés au sein de l'ANC, avec ses co-détenus mais aussi avec ses geoliers. Pour Mandela, l'écoute et la prise en compte de l'autre - quel qu'il soit -, la réflexion sont indispensables pour se forger une opinion solide. A Mandela, à qui on annonçait qu'il allait être libéré, il répondait "attendez, je ne suis pas encore prêt".
A lire tous les soirs, pour comprendre pourquoi cet homme est exceptionnel.
PS : Si vous ne l'avez pas lu, commencez par Un long chemin vers la liberté / Nelson Mandela.
jeudi 30 décembre 2010
Raiponce, c'est Noël !***
L'histoire est conforme aux grands classiques du genre, les personnages touchants, les dessins et les effets soignés.
Un jolie réussite. Joyeux Noël et bonne année!
PKM.
mercredi 29 décembre 2010
Zulu de Caryl Ferey****, noir c'est noir
dimanche 26 décembre 2010
Le voyage du directeur des ressources humaines*
samedi 25 décembre 2010
Les émotifs anonymes*** : ce film ne doit pas le rester
vendredi 24 décembre 2010
Il est né le 25 décembre et son père s'appelle Abraham.
Très belle fin d'année à vous tous. Mylène.
jeudi 23 décembre 2010
Pas si simple sur Canal+***
Un bon film à voir sous la couette quand il neige dehors.
Grille de diffusion
http://www.canalplus.fr/c-grille-tv/cid397488-pas-si-simple.html
PS : cette histoire de "vieux" à quand même bien fait rigoler mes ados.
mercredi 22 décembre 2010
Nowhere boy...la jeunesse tourmentée de John Lennon***
Un beau film à la réalisation classique. Beaucoup d'émotion et un vrai plaisir de se plonger dans ce parcours avant que tout ne bascule. MBS.
mardi 21 décembre 2010
Féroces de Robert Goolrick***
lundi 20 décembre 2010
Boire, fumer et conduire vite... c'est pas mon truc*
dimanche 19 décembre 2010
A bout portant...en plein dans le mille ****
mercredi 15 décembre 2010
Le jour avant le bonheur de Erri De Luca ***
mardi 14 décembre 2010
Expo Basquiat au Musée d'Art Moderne de Paris ****
A voir absolument. PKM
lundi 13 décembre 2010
De vrais mensonges...une vraie arnaque !
dimanche 12 décembre 2010
Le Chat, Acte XVI de Philippe Geluck ****
samedi 11 décembre 2010
Holiday. Un Cluedo raté.
vendredi 10 décembre 2010
Poussin, Rubens et les peintres du XVIIème siècle *
La nouvelle expo consacrée à Rubens et Poussin et les eintres du XVIIème siècle au musée Jacquemart-André en fait partie. Elle est située dans un cadre superbe (un ancien hôtel particulier hausmannien qui à lui seul vaut le déplacement) et soutenue par une campagne de pub plutôt agressive. J'ai eu envie de m'y arrêter.
Malheureusement pour la quasi néophyte que je suis, la découverte n'est pas au rendez-vous, l'expo a été, selon moi, vite conçue, mal pensée. Il n'y a pas vraiment de fil conducteur, le visiteur est censé comprendre les influences de la peinture flamande baroque du 17eme sur la peinture francaise de la même période (et là je reste perplexe ). Cela laisse quelque peu sur sa faim et ne permet pas vraiment, malgré la présence d'une conférencière (Carole Couturier pour Monexpo dont les confs sont toujours trés intéréssantes), de comprendre le parti pris et donc de mieux appréhender les oeuvres. On peut voir, il est vrai, quelques toiles de Rubens, Poussin, Le Nain ainsi que de peintres moins souvent exposés, mais pour ma part, l'émotion n'est pas au rendez-vous et la découverte non plus. Dommage! PKM
mercredi 8 décembre 2010
Une année étrangère de Brigitte Giraud**
PS : ne lisez surtout pas la quatrième de couverture qui est un résumé de la première à la dernière page du livre.
dimanche 5 décembre 2010
Le nom des gens ***
samedi 4 décembre 2010
Half Life. En plein coeur.
vendredi 3 décembre 2010
Celles qui attendent de Fatou Diome ****
mercredi 1 décembre 2010
RED : pour eux pas de retraite à 62 ans !
mardi 30 novembre 2010
Romain Gary : le double, triple, quadriple je(u)
France 2 : mardi 2 décembre à 22h50.
Il est des parcours singuliers, parce que la vie s'est chargée d'apporter ses petits cailloux, voire ses grosses pierres sur le chemin, mais aussi et je pense surtout, parce qu'il est des hommes qui sont faits d'un autre bois, d'une autre substance. Romain Gary fait partie de ces hommes. J'ai eu la chance de voir lundi soir en avant-première un documentaire sur la vie de Romain Gary qui sera diffusé jeudi 2 décembre, pour les 30 ans de sa mort. Tout d'abord, il faut souligner le travail du réalisateur, Philippe Kohly, qui nous embarque dans sa recherche et parfois sur des fausses pistes, pour résoudre l'énigme Romain Gary. A la fin, on en saura un peu plus mais jamais on ne résoudra l'énigme de cet homme. Dans les années 1970, les livres de Romain Gary n'ont plus beaucoup de succès. Mais ce ne sont pas ses livres que la critique juge, mais l'homme Romain Gary. Alors, il invente Emile Ajar, écrivain parti vivre au Brésil pour échapper à la justice. Gallimard reçoit le script, hésite et fait éditer Gros-Calin d'Emile Ajar par sa filiale Mercure de France. Puis deuxième livre, La vie devant soi et là, surprise c'est un énorme succès, c'est même le prix Goncourt, or un auteur ne peut avoir deux fois le Goncourt et Gary l'a déjà eu en 1956. Il faut mettre un visage en face du nom d'Emile Ajar. Romain Gary choisit un petit cousin, Paul Pawlovitch, dont il est très proche. La supercherie durera au-delà de tout ce qu'il avait projeté, car il ne lui est plus possible de s'en sortir sans dégats. Et puis le personnage d'Emile Ajar lui échappe. Son cousin se prend au je(u). Fâcheries, avocats...
Mais au-delà du récit, des faits, des événements, l'homme Romain Gary reste totalement insaisissable.
Comment s'appelle-t’il? Roman Kacew, le petit garçon de Vilnus, Romain Gary, Shatan Bogat , Fosco Sinibaldi, Emile Ajar. Quelle est sa langue ? Sa langue natale est le russe, peut-être un peu de yiddish. Mais il apprendra le polonais, le français, l'anglais et écrira dans ces deux dernières langues, tout en étant souvent incapable de traduire ses livres d'une langue à l'autre. Qui est son père ? Un petit fourreur juif ou un célèbre acteur de cinéma russe, à qui il ressemble beaucoup. Romain Gary s'amusera à brouiller les pistes. Il aimera beaucoup les femmes. Tout d'abord sa mère et puis bien d'autres après dont Jean Seberg. Et puis, il empruntera de nombreux chemins. Il sera hôtelier pour aider sa mère, aviateur et tête brûlée pendant la guerre, consul aux Etats-Unis pour répondre encore aux ambitions que sa mère avaient mises en lui. Il décidera un jour de retirer tous ces habits qui ne étaient pas les siens et de se consacrer uniquement à l'écriture, à la création de personnages. Au final, on retiendra que Romain Gary (il faut bien choisir parmi ses pseudos) était avant tout un homme qui a écrit, écrit, écrit, créé des centaines de personnages si différents et avec tant de talent et de sensibilité. On a le sentiment qu'il a écrit pour s'oublier, pour disparaitre derrière tous ces personnages à qui il a donné vie. Mais n'a-t'il jamais été heureux?
samedi 27 novembre 2010
Prix Medicis 2010 : Naissance d'un pont
Dès la couverture on est intrigué : l'auteur, une femme, Maylis de Kerangal dont le nom aux sonorités poétiques évoque la Bretagne, les côtes rocheuses et les embruns, et puis le titre "Naissance d'un pont" qui nous renvoie à une réalité très concrète, très matérielle.
Dès les premières pages, on est surpris par l'écriture. Elle est précise, rapide, claire. Et pourtant les phrases sont longues et les descriptions nombreuses. Mais si certaines phrases dépassent les dix lignes, c'est parce que l'auteur en casse les structures classiques. Bien souvent, pour aller plus vite les virgules, les tirets, les deux points remplacent les points comme si l'auteur était pressé de nous entrainer avec elle dans la construction de ce pont menée par un certain Diderot "mon nom est Diderot et ce qui me plait à moi, c'est travailler le réel, faire jouer les paramètres, me placer au ras du terrain, à la culotte des choses, c'est là que je me déploie...Dans ce récit, on croise des hommes et des femmes venus de près ou de très loin sur ce chantier par besoin, par opportunisme ou par amour du métier. On se heurte à la matière : le béton, les câbles, les filins, les poutrelles, les fourreaux, la maille, les grues, les excavatrices, les camions, les baraquements. Et on entre dans un mouvement incessant qui peut donner le tournis "ils boulonnent, réparent, soudent, défoncent, explosent, dynamitent le fond du fleuve, pulvérisent la couche sédimentaire, retaillent les berges, applanissent les haut-fonds..."
La naissance de ce pont ne se fait pas sans difficultés car elle provoque de nombreuses luttes : le béton contre la forêt et ses habitants, le développement contre la nature, le mouvement contre le conservatisme (ou peut-être seulement la conservation).
C'est un livre très riche à découvrir, original sur le fond et sur la forme. Tout de même à noter quelques longueurs et notamment un chapitre entier sur l'histoire de la ville qui ne m'a pas paru indispensable et une trame romanesque assez faible qui aurait peut-être gagné à être plus consistante.MBS
jeudi 25 novembre 2010
Festival Jazz'n Klezmer : ça réchauffe !
mardi 23 novembre 2010
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants*...de Mathias Enard
dimanche 21 novembre 2010
Gardez vos livres fermés !
jeudi 18 novembre 2010
Potiche, ça fait du bien !
Pour nous les quadras, il y a aussi un immense plaisir à voir et revoir un stylisme et une déco qui reunissent tous les best off des années 70. J'y ai reconnu les papiers peints de la cuisine (à fleurs orange) et de la chambre à coucher de mes parents (bleu canard) et quelques unes des robes de ma mère. Les années 70 étaient la grande décennies des comédies (les films des Charlot, de Pierre Richard, de Louis de Funès, de Mireille Darc...) qui, il faut le dire, ont beaucoup vieilli. Alors avec Potiche, on a une comédie des années 70, avec le rythme des années 2010. A voir comme on mangerait un bonbon Kréma. MBS.
mercredi 17 novembre 2010
Mother and child : vive les beaux drames !
Post du 15 septembre 2010
mardi 16 novembre 2010
Toqué de Tokyo, un documentaire complétement dingue
http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3672-antoine-de-caunes-toque-de-tokyo.html
Horaires de rediffusion Canal+ Decale :Mardi 16 novembre 2010 à 20h45 Canal+: Vendredi 19 novembre 2010 à 14h45 Canal+ Decale :Dimanche 21 novembre 2010 à 02h55 Canal+: Mercredi 24 novembre 2010 à 04h40
dimanche 14 novembre 2010
Georges Clooney et moi... et nous et nous
C'est drôle, pertinent, bien écrit. A aller voir absolument en couple(s) et prévoir une longue soirée de discussion à la suite. MBS.
Theatre Galabru, sur la butte Montmartre séance à 20h00 de jeudi à dimanche.
vendredi 12 novembre 2010
Buena Vista Social Club
mercredi 10 novembre 2010
Prix Fémina : La vie est brève et le désir sans fin
lundi 8 novembre 2010
Houellebecq : la sagesse a payé !
Pour mémoire post du 21 sptembre
Rien ne m'énerve plus que de lire un livre sous la pression médiatique et l'agitation de pseudos scandales. J'aime les livres pour ce qu'ils racontent et les auteurs pour ce qu'ils expriment à travers leurs écrits et non ce qui en ressort d'une promo parfaitement orchestrée. Du coup, je lis souvent des best-sellers à contre-temps et j'ai des coups de foudre pour des auteurs qui ne sont plus en tête de gondole. C'est sûr que pour les dîners en ville c'est pas génial. Mais qu'importe.
Après avoir entendu un peu par hasard, une critique plutôt modérée sur "La carte et le territoire", je me suis enfin décidée à lire mon premier Houellebecq. C'est un roman autour du personnage de Jed Martin artiste contemporain que l'on suit de ses débuts d'artiste photo (il photographie des boulons puis des cartes Michelin), à sa période de peintre et jusqu'à sa retraite dans la campagne française. Il connaitra un succès inattendu et inespéré, même par lui. A côté de quelques peoples (Beigbeder, Jean-Pierre Pernaut, François Pinaullt...) croisés lors de vernissages, Houellebecq met en scène toute une galerie de personnages : un écrivain (lui-même), un galeriste, un architecte à la retraite qui n'a jamais réalisé ses rêves (le père de Jed), une attachée de presse enrhumée, un flic en fin de carrière. Tous ces personnages sont incroyablement seuls et au final ce livre ressemble au visage de Houellebecq : triste, désabusé mais pas révolté. Ce roman est comme une balade au cours de laquelle Houellebecq égrène ses commentaires sur une société modelée par l'argent et dessine une France de demain devenue le Disneyland pour les Russes et les Chinois. Et puis c'est aussi un roman et même parfois un roman policier avec un certain suspens (mais rien d'insoutenable).
On sent que Houellebecq s'amuse (même si certains passages avec son père joue le registre de l'émotion). Il manie le second degré avec délectation et prend un malin plaisir à se tailler lui-même en pièce. Ses détracteurs pourront-ils aller plus loin que lui?
Ce livre n'est pas incontournable, mais je l'ai lu avec plaisir. Et je lirais bien maintenant les premiers livres de Houellebecq.
MBS
samedi 6 novembre 2010
Marie de Montpensier ou Marie et le mariage.
jeudi 4 novembre 2010
Le troisième jour de Chochana Boukhobza***
J'ai eu la chance de lire ce livre alors que j'étais à Jérusalem et que, comme dans le livre, se déroulait de grands pélerinages (ceux de la Toussaint). Cela a donné bien sûr une saveur toute particulière à ce roman. Mais même à Paris, cela vaut la peine de suivre Chochana Boukhobza.MBS
mardi 2 novembre 2010
Confidences à Allah deSaphia Azzedine ****
lundi 1 novembre 2010
La Mecque-Phuket de Saphia Azzedine, mérite largement le voyage****
vendredi 22 octobre 2010
Mama Mia
mardi 19 octobre 2010
Elle s'appelait Sarah
lundi 18 octobre 2010
Social network, place aux jeunes.
samedi 16 octobre 2010
L'histoire de la SocGen de l'intérieur
vendredi 15 octobre 2010
La parisienne
l'insomnie des étoiles de Marc Dugain ou le cauchemar éveillé***
Au final, j'ai apprécié l'originalité de l'approche, la mise en avant des mécanismes de lâcheté collective, mais je ne sais pas pourquoi j'ai trouvé que l'écriture manquait de fluidité et les quarantes premières pages m'ont paru très longues. MBS