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dimanche 5 février 2012

Cet-instant-là de Douglas Kennedy*

Commencé avec entrain, mais j'ai finalement eu du mal à finir ce roman.
Alors qu'il vient de recevoir les papiers de demande de divorce et qu'il ne sait plus vraiment où il en est dans sa vie, Thomas Nesbitt, écrivain new-yorkais, se replonge plus de 25 ans en arrière. Flash-back sur son grand amour, Petra, qu'il a connu à Berlin dans les années 80 et qu'il a peut-être laissé passer à tort. "Cet instant-là", c'est peut-être celui où l'on prend une décision qui change notre vie.
J'ai aimé l'écriture fluide de Douglas Kennedy, la plongée alternée dans Berlin Ouest et Berlin Est, la méfiance omniprésente qui nous rappelle ce que signifiait le rideau de fer. J'ai aimé les personnages secondaires et les états d'âme de cet écrivain perdu dans les relations avec sa fille, sa femme et ses proches. Mais je ne suis pas entrée dans l'histoire d'amour de ce jeune américain et de cette belle allemande réfugiée à l'ouest. Les "je t'aime, tu es l'homme de ma vie"et "je t'aime, rien ne nous séparera" répétés en boucle, m'ont rapidement lassée. Je me suis ennuyée durant la dernière partie, trop longue, qui reprend le même récit mais vu du point de vue de Petra, alors que j'avais envie que l'histoire avance voire qu'elle se conclut .
Au final, un scénario qui tient la route mais une écriture qui parfois se perd dans des détours inutiles ou sirupeux (peut-être ne suis-je pas assez romantique ). Dommage. MBS.

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